avril 26, 2024

Nice otage d’une rumeur fantaisiste et des visées électoralistes

Depuis le 17 novembre aucun incident n’a marqué les initiatives des Gilets Jaunes à Nice dont l’attitude pacifique est une des principales caractéristiques. Mais aujourd’hui, voulant jouer sur les peurs et sur la base de rumeurs fantaisistes, jamais confirmées, mais instrumentalisées à des fins électoralistes, Nice est en état de siège. La ville est paralysée, de nombreux commerces sont fermés avec un déploiement policier indécent eu égard à la réalité d’une menace qui n’a jamais existé sur Nice. 

Comme tous les samedis les communistes étaient présents pour faire signer une pétition pour la gratuité des transports, un déploiement policier pour cerner -au sens propre- quelques dizaines de personnes. Faisant preuve d’un manque total de discernement (GJ, badauds, curieux, touristes…) les officiers ont fait charger. Des personnes, souvent âgées ont été bousculées par des forces de l’ordre Une personne de plus de 70 ans a été blessée par une des charges et se trouve dans un état inquiétant. C’est inadmissible !

En fin d’après midi la police a procédé à des tirs de LBD et de gaz lacrymogènes alors qu’il n’y avaient plus que quelques dizaines de personnes. Une nouvelle fois une utilisation disproportionnée de la force.

La Fédération départementale des Alpes-Maritimes du PCF dénonce le manque de discernement des autorités et la démesure du dispositif qui aujourd’hui aura surtout pénalisé les commerces du centre ville et des hommes et des femmes qui depuis 4 mois manifestent pacifiquement. 

Le droit de manifester est un des droits fondamentaux inscrit dans la Constitution de la République, il ne peut être sacrifié en aucun cas pour des manœuvres politiciennes

Fédération des Alpes Maritimes du PCF